Les Libraires sont ils toujours à la page ?

Dernièrement, une collègue m’a incitée à écouter une émission sur France Inter sur le devenir des libraires, petits et grands.

Cette émission n’est autre que Le Téléphone sonne présentée par Denis Astagneau.

Ces invités: Pierre Coursières: président du directoire Furet du Nord (ma prochaine librairie !), Emmanuel Delhomme, libraire et fondateur de la librairie parisienne Livre Sterling et Guillaume Husson, délégué général su syndicat de la librairie française.

Pour ceux qui ne suivent pas cette émission, je voulais juste partager avec vous cette écoute afin de lancer un débat extrêmement important sur l’avenir des librairies. J’entends par là, les grosses enseignes autant que les petites.

Aujourd’hui le libraire doit se battre pour survivre. « Survivre » est bel et bien le mot en ce moment. Une rumeur cours au sujet des français qui lisent de moins en moins. Personnellement, je ne pense pas que les français lisent moins. Ils lisent différemment. Certes, la littérature n’a peut être plus sa place d’honneur autant qu’avant, les éditeurs moulinent beaucoup dans la semoule pour sortir une quantité impressionnante de romans par an, sans tenir compte de l’évolution des moeurs. La littérature pèse moins lourd dorénavant dans le panier des lecteurs. La BD, les livres pour enfants ou les livres pratiques par exemple connaissent un succès fulgurant qui révèle tout à fait les nouvelles tendances: la rapidité et le quotidien. Les français veulent du concret même dans leur lecture. Je généralise car beaucoup ne sont pas comme ça mais c’est la tendance que l’on rencontre de plus en plus même parfois dans les critères de sélection des romans. Ce n’est pas pour rien que les témoignages ou les best sellers politiques marchent si bien. Mais les libraires pensent beaucoup littérature pour lecture. Moi la première, je prône haut et fort la littérature. C’est ce que je défends le mieux. Mais n’oublions pas que la lecture s’est aussi le reste et ce reste précisément fonctionne et prend un place non négligeable !

Du coup, peut-on dire que la lecture est morte ? Je ne pense pas. Elle s’élargit à d’autres supports tout simplement.

Les libraires tiennent une place importante pour le lecteur. Certes, ces derniers se débrouillent de façon efficace avec les sites de vente en ligne et parfois c’est le seul moyen de se procurer un livre rare ou épuiser ou, à tort, plus rapidement mais le conseil est la clé pour une relation durable entre le libraire et le lecteur. Les clients apprécient ce moment et le libraire également évidemment. Alors pourquoi s’en priver ? Manque de temps ? Même les nouvelles technologies ne pourront pas nous enlever ça. Pour moi, qui suis libraire je le rappelle, une librairie d’aujourd’hui n’est plus le simple commerce où les intellectuels se rencontraient pour débattre de tels ou tels auteurs, textes ou idées. Cette période magique est malheureusement révolue. Une librairie doit être un lieu de vie dynamique. Une petite librairie indépendante doit savoir vivre avec son quartier et devenir un lieu d’évènements, de rencontres et de plaisir. Certes, son but principal est de vendre des livres et tant qu’à faire les coups de coeur du libraire mais elle doit s’inscrire dans une dynamique moderne et s’intégrer à tout ce qui l’entoure.

On a beau dire, les librairies indépendantes meurent à petit feu. Peut être, il n’empêche que je vois tous les jours des jeunes libraires qui se démontent pour croire en un avenir compromis. Juste à coté de chez moi, une petite librairie vient d’ouvrir: c’est ce qui fait ouvrir les yeux. Certes, ce métier est difficile et il faut se battre. Mais quel plaisir au final de fidéliser ces clients et avec leurs soutiens et leurs participations, de pouvoir se bouger au sein d’un quartier. De ma petite expérience, je m’aperçois que les librairies indépendantes qui cartonnent sont celles qui évoluent avec leur environnement, qui apporte autre chose qu’un simple étalage de livres. L’animation et le conseil de qualité sont indispensables et les clients ne sont pas dupes, bien au contraire. Un libraire qui répond juste à ces clients est un libraire prospère. A lui ensuite de se creuser la tâte pour trouver ce qui manque à son commerce pour le rendre plus attractif.

Ces critères de succès (totalement subjectifs mais efficaces) s’appliquent également aux grosses enseignes. Les libraires sont les mêmes avec autant de passion et de professionnalisme. Ils défendent tout autant leur métier et fidélisent leurs clients. Leur challenge est de gérer, en plus du reste, une quantité importante de livres. Mais cela ne les empêche pas de conseiller efficacement. Et puis, pour tous les libraires: l’amabilité est une qualité rare en ce moment. Combien de fois, en entrant dans une librairie, nous surprenons le libraire en train de nous surveiller comme si nous allions le braquer, ou bien qui semble totalement blasé par sa journée au pont de ne pas être agréable du tout ni même poli. C’est la frustration qui est le danger. Que l’on travaille dans une grosse boite ou dans sa propre librairie, il FAUT chouchouter le client et lui montrer qu’il est unique même si nous serrons les dents (voir mes chroniques de libraire).

Selon moi, un libraire reste un libraire qu’il travaille dans une libraire indépendante ou dans une enseigne. Mais être libraire c’est un tout qui demande beaucoup d’efforts à tous les niveaux mais aussi beaucoup de passion. Nous qui avons la chance de faire ce métier, nous devons jouer toutes les cartes possibles parce que ce métier est devenu difficile mais EXISTE TOUJOURS ne l’oublions pas.

Je vous laisse donc écouter cette émission passionnante.

http://www.franceinter.fr/player/export-reecouter?content=113665

Maintenant, les avis sont libres, la discussion est ouverte, je suis bien curieuse de lire vos réactions. Peut être pourrais-je répondre à vos questions.



Catégories :HUMEURS

19 réponses

  1. Je suis allée il y a peu à une réunion organisée par un très gros de la vente de livres (et autres) par Internet. Il y avait là beaucoup de blogueuses (très connues). Et j’ai été absolument sidérée de constater que TOUTES achetaient des livres en ligne, et pas parce qu’elles habitaient un bled paumé ou que le livre était épuisé, pas du tout. C’est juste que c’est devenu une habitude. Je n’ai plus de compte A* depuis que je fréquente des libraires et que j’ai compris les enjeux. Et comme moi, toutes les blogueuses savent à quel point la librairie indépendante est vitale pour la diversité et l’indépendance des lecteur. A lors vraiment, cette inféodation des blogueurs aux grands groupes m’étonne et me laisse perplexe. Surtout quand je lis de belles déclarations d’amour aux librairies sur les blogs…

    • Effectivement, il s’agit bel et bien d’une habitude. C’est terrible mais en tant que libraire, j’ai l’honnêteté d’avouer avoir utilisé ces sites de vente en ligne mais pour des livres épuisés ou introuvables. Pour beaucoup, c’est la facilité qui prime. Comme il est clairement dit dans l’émission: le fait de recevoir un paquet dans sa boite aux lettres peut rendre certaine personne heureuse, genre c’est Noël. Ils sont à mille lieues de penser que le libraire au coin de la rue aurait très bien pu lui commander sous le même délai sans frais de port par exemple, ou pire qu’il l’ait dans ces rayons. La facilité, l’habitude ou la fainéantise ? Les trois je crois.

  2. @Ys: Si ça peux te rassurer, je n’ai pas acheté une seule fois dans ma vie un livre sur internet (en même temps, je n’ai pas de carte de crédit et je me refuse d’en avoir)(mais j’ai quand même déjà demandé à des amis de m’acheter un ou deux DVD introuvables). Je trouve important d’aller en librairie et ne veux pas succomber à la facilité impersonnelle d’A et autres P virtuels. Tu n’es pas la seule ^_^.

    C’est marrant, mais je n’ai pas du tout le même rapport aux libraires et aux librairies. Je suis allée quelques fois à des événements organisés dans des librairies, mais je me suis toujours un peu sentie intruse, presque « transgressive ». Pour moi, la librairie, c’est avant tout un lieu calme, agréable, où je suis sûre de croiser quelques gens aimant lire, où je peu passer en coup de vent ou bien rester des heures à tripatouiller les livres. Je n’ai pas forcément plus envie que ça qu’il y ait des « événements », en tout cas autres que des dédicaces (et encore, je ne suis pas une adepte de l’exercice), parce que même s’ils m’amusent, ils me mettent un peu mal à l’aise aussi, je ne me sens pas à ma place quand j’y participe, comme si je donnais cours à ma classe entière dans mon salon (pour illustrer cette impression d’étrangeté que je ressens). Et mon librairie (enfin, mes libraires, j’en ai tout un tas), ce n’est pas du tout quelqu’un à qui je vais demander des conseils (jamais en fait, je ne veux pas me sentir une sorte d’obligation d’acheter un livre), c’est avant tout une personne avec qui je vais pouvoir partager mon péché mignon. J’aime papoter avec les libraires, de tout, de rien, mais toujours des livres. D’ailleurs, la seule librairie de la ville où je ne vais pas souvent, c’est celle où une des deux librairies tire toujours une tronche pas possible, ce qui me rend à chaque fois le passage là-bas désagréable, donc j’évite. Par contre, la librairie où je vais le plus, c’est celle où le libraire, espiègle, me surprend à chaque fois en me sortant ma commande du rayon quand il me voit passer la porte et fait d’autres petites choses comme ça.
    Bref, les librairies, c’est un endroit important pour moi, je n’imagine pas acheter un livre sans l’avoir eu en main avant, tout comme je ne pourrais pas acheter un vêtement ou des chaussures sans les avoir essayés avant. Et j’espère que ce lieu de perdition qui me redonne toujours le moral ne disparaîtra pas, comme les Cassandre s’amusent à le dire pour l’instant.
    (oh, et pour montrer mon côté archaïque, je ne veux pas de liseuse. On peut me donner tous les arguments qu’on veut, je désire avoir la sensation du papier quand je lis, le plaisir de tenir le livre en main, de le malaxer un peu, de l’entendre craquer ou crisser, de sentir son odeur surtout. C’est stupide, mais c’est une part importante de mon plaisir de lecture, et j’espère que la prolifération des e-books ne va pas mener les livres papier à des prix faramineux, autrement je serai perdue…)

    • Quel message !
      Je comprends tout à fait ton point de vue quant aux animations qui peuvent mettre mal à l’aise. Tout le monde n’apprécie pas forcément de participer à un évènement. Le rapport qu’ont les clients avec leur librairie est un rapport presque intime pour moi. Chacun vit sa visite comme il l’entend. Du coup, un libraire discret qui répond subtilement à ses clients, l’air de rien, a tout compris. Je suis plus ce genre de libraire, tout simplement parce que nous sommes tous le client de quelqu’un et que je déteste les vendeurs qui m’agressent. Je fuis plus qu’autre chose. Mais ton libraire qui te voit arriver et discrètement te donne ta commande, c’est super. Il montre qu’il est présent et là pour toi sans insistance et en plus il te prouve qu’il te reconnait et veut te faire plaisir. Tous les libraires devraient être comme ça.
      Quand je parle d’une librairie dynamique, ancrée dans son quartier, ça peut être de plein de façons différentes: partenariats avec les écoles, festivals, animations dans la librairie avec les auteurs mais aussi ateliers pour les enfants… Il y a tellement de choses à faire que les libraires qui se plaignent de couler n’ont sûrement pas tout essayé (Les flèches des grands pontes vont peut être me viser mais je crois en les libraires) Après, une librairie est en effet un espace de calme et de culture, je suis d’accord avec toi. La preuve: j’ai passé 1h45 dans ma librairie de quartier hier en fouinant un peu partout pour trouver LES livres. Libraire (au chômage mais plus pour très longtemps), j’ai besoin de ce « recueillement » quand je fouine pour trouver des textes improbables et je demande rarement conseil mais le hasard fait souvent bien les choses. Je comprend donc tout à fait ton point de vue mais l’un n’empêche pas l’autre !

  3. Ton cri d’amour pour les librairies a été entendu! Je considère les librairies comme des endroits de perdition, je peux y errer des heures (et rien acheter, hélas pour le libraire, mais ma CB a des limites aussi)(mon temps de lecture aussi). Je suis inscrite à deux biblis où je trouve pas mal de livres, bien sur, ce qui ne m’empêche pas d’en acheter, d’ailleurs on ne discute plus maintenant sur « les biblis coulent-elles les librairies », c’est un faux débat, un vrai lecteur peut découvrir un auteur en bibli, et acheter ensuite d’autres titres en librairie.
    Evidemment qu’on aime les libraires passionnés, et discrets, ne vous fliquant pas dans leur officine…
    Hélas je n’ai pas vraiment de librairie dans mon coin, mais j’ai eu déjà moyen de discuter dans un centre culturel L avec un ou deux vendeurs (je leur conseille des lectures, c’est un comble!) et constater que leur choix de livres ne se résume pas aux best sellers. Des gens qui mettent en valeur les gallmeister ou allia ne sauraient être totalement mauvais (enfin, c’est mon avis).
    J’avoue avoir commandé en ligne, mais j’en ai honte, surtout que la toute petite librairie de ma ville (qui n’a rien en stock) se mettrait surement en quatre pour passer commande…
    A plus!

    • C’est vrai que l’on pourrait aussi lancer un débat sur le rapport de concurrence entre les librairies et les bibliothèques. Et je te confirme bien qu’un libraire qui met en valeur les petits éditeurs n’est pas mauvais bien au contraire. Les poids lourds littéraires sont notre gagne pain au quotidien, on ne crachera pas dessus mais il est vrai que les petites édition sont vraiment à mettre en avant pour développer une identité. Mon plus grand plaisir est de proposer un texte dont personne n’entend parler et que le client revienne en me disant « génial ! »

  4. Hélas, hélas… il ne reste plus qu’une seule librairie dans ma petite ville. Elle est tenue par un homme très sympathique mais d’une inculture rare et surtout par deux vendeuses qui se foutent totalement des livres et des clients. On n’y trouve que les succès du moment, les auteurs célèbres et la totalité de la collection « Le Livre de Poche ». On y ajoute une petite sélection de livres régionaux et c’est tout. Plusieurs fois l’on m’a refusé une commande sous le prétexte que le livre était épuisé, livre que j’ai obtenu en deux jours par Amazon. (Et 5% moins cher et sans frais de port). En fait, ils développent surtout leurs rayons papeterie et divers gadgets. Alors maintenant, je n’y vais plus que pour avoir un paquet cadeau par exemple. Je regrette les deux petits librairies qui ont fermées leur porte. J’y passais des heures à farfouiller, à discuter. Je me souviens même d’une libraire qui, connaissant mes goûts, me déconseillait tel ou tel achat ! Autant dire que je suivais ensuite ses conseils les yeux fermés ! Alors quand je suis en déplacement je cherche toujours une bonne librairie ou un bouquiniste sympa. En attendant, je suis bien obligé d’être client chez Amazon. Mais il y a aussi en ligne de formidables petites maisons d’éditions qui ne peuvent pas accéder aux réseaux de distributions classiques. Il font parfois découvrir de superbes oeuvres. Et puis les échanges entre lecteurs se développent bien aussi.
    Je rêve de l’ouverture d’une VRAIE librairie tenue par un ou une passionné(e) mais c’est improbable je crois.

    • Il y a toujours une bonne raison pour que les gens soient clients d’Amazon plutôt que des librairies. Je comprends ta façon de faire tout simplement parce que j’ai quitté une librairie où la moitié des libraires n’en sont pas vraiment: aucun attrait pour le client, tronches de cake toute la journée et en plus elles se permettaient de remettre à leur place les clients ou de se moquer ouvertement, aucune culture … Bref, travailler avec des gens comme ça est détestable alors j’imagine l’impact que ça peut avoir sur les clients et je comprends pourquoi ils ne viennent plus. Beaucoup de soit disant libraires, n’en sont pas et c’est vraiment triste. Heureusement cela reste rare, en tout cas, je n’en croise pas tous les jours. Les passionnés sont bel et bien là, mais pas forcément à coté de chez soi. Même à la Fnac, ils ont changé leur esprit et l’on trouve désormais de vrais libraires, très compétents même s’il leur manque le sourire.
      Et oui, sur internet nous pouvons trouver des petites maisons d’éditions très intéressantes qui ne percent pas dans la distribution classique, c’est bien dommage d’ailleurs. Mais à ce sujet, soit celles-ci ont choisi internet soit elles ne travaillent pas avec le libraire directement. Et pourtant, je suis sûre que ça pourrait fonctionner. Moi, je suis super contente quand un jeune auteur ou un petit éditeur vient me voir pour me présenter son livre ou son catalogue. C’est ce qui permet aux libraires de se différencier, encore faut il que cela corresponde à l’image de la librairie. Par exemple, une maison édition très régionaliste ne sera pas la bienvenue dans une librairie sans touriste par exemple. La cible est très importante.

  5. J’avoue que je n’ai jamais demandé de conseils à un libraire (ni à un bibliothécaire d’ailleurs !) parce que soit je sais ce que je veux, soit je préfère fouiner par moi-même. Par contre, si je suis pressée, ça m’arrive de leur demander s’ils ont tel ou tel titre 🙂 Et j’achète aussi bien en ligne qu’en petite librairie que dans une chaine de magasins culturels (comme c’est la mode de les appeler maintenant) : cela dépend essentiellement de ce que je veux acheter (livres peu courants en ligne ou titres plus faciles à trouver en magasin). Mais je suis d’accord avec toi pour la vie de la librairie : pour moi, une librairie qui bouge, qui agit, qui s’anime, c’est signe de passion et j’aurais tendance à y retourner … et puis, je n’aime pas l’allure « compassée » qui continue à coller aux livres : le silence, l’atmosphère feutrée, l’ambiance quasi-religieuse dans certaines librairies ou dans les biblios … cela ne me correspond pas du tout 😉 Je comprends que ce soit le cas dans une salle de lecture mais cela ne devrait pas être le cas dans partout (par exemple, la biblio a une salle de lecture séparée de la zone où les livres sont rangés et dans la zone des étagères, cela me paraitrait logique qu’on puisse parler si on veut demander un conseil sans devoir chuchoter comme si c’était top secret 😉 mdr !!! Une librairie n’étant pas une zone de lecture, elle peut accueillir des activités, des échanges, être un lieu de vie autour des livres, dans lequel les lecteurs peuvent se retrouver pour partager et le libraire qui réussit à créer une librairie douillette, accueillante et animée a tout pour me fidéliser 🙂

    • Et oui une librairie dynamique qui répond aux besoins de ces clients est une librairie qui a tout pour réussir. Après ce sont les clients qui choisissent.

  6. J’adore les petites librairies. Mais c’est vrai que le numérique risque de changer beaucoup de choses..

    • J’en suis certaine en effet. Le numérique va prendre une bonne place dans le monde littéraire. Mais l’avenir des livres papier n’est à mon avis pas encore mort !

  7. Bonjour Bene, je n’ai pas entendu cette émission radio mais ton article est intéressant. Il y a tellement d’autres sollicitations que la lecture depuis un peu plus d’un demi-siècle ! Radio, télévision, visionner des films, jeux vidéo, randonnée, photographie, Internet, sorties diverses et variées… Mais il y aura toujours des lecteurs et des libraires (j’espère !). Bon weekend !

    • C’est que nous sommes assaillis, et tant mieux, par un nombre impressionnant d’activités. Mais ça a le mérite de développer notre univers culturel propre et c’est très bien. Mais les livres gardent une place non négligeable au sein de la culture. Je ne pense pas non plus qu’ils tombent dans l’oubli tout de suite. Mais sait on jamais !

  8. J’adore ton article Béné ! Je ne suis pas encore allée écouter l’émission mais je n’y manquerais pas.
    Tu parles ici de choses sur lesquelles je me questionne beaucoup en ce moment : l’avenir de la librairie, l’impact du numérique mais aussi d’internet, des blogs, des conseils non professionnels en général.
    Tout ça me fait peur et la morosité du marché ainsi que mon chômage ne font rien pour arranger les choses…
    Tu me donnes envie moi aussi de lancer le débat et je me demande si je ne vais pas te copier et écrire un article pour évoquer l’avenir de la librairie.
    J’ai d’autres questions aussi, par rapport à ton job mais pour ça, je vais t’envoyer un mail 😉

  9. Je te conseille alors l’atelier d’hier sur Inter, tu vas aimer!

Laisser un commentaire