La Vie sexuelle des Cannibales

9782842304287La Vie sexuelle des cannibales, J.Maarten Troost

Traduit de l’américain par Béatrice Vierne, édition Hoebeke, mai 2012, 9782842304287, 300 pages, 23€

Pourquoi ce livre ?

Le titre est plutôt accrocheur non ? Et puis les édition Hoebeke font d’excellents récits de voyage.

L’avis de l’éditeur:

On s’amuse ferme en découvrant l’histoire vraie de ces deux années de séjour, aussi épouvantables qu’hilarantes, aux îles Kiribati, petite nation perdue au fin fond du Pacifique Sud qui pourrait bien être le pire endroit du monde.
À vingt-six ans, Maarten Troost qui s ingéniait à différer son entrée dans la vie active en accumulant les diplômes universitaires inutiles, avant d’enchaîner les boulots intérimaires décide de partir pour Tarawa, un lointain atoll du Pacifique, capitale de la république des Kiribati. L’idée de tout laisser tomber et de s’en aller au bout du monde paraît d’un romantisme échevelé à ce jeune homme déboussolé, mais incapable de tenir en place. Comme quoi, tout le monde peut se tromper.
La vie sexuelle des cannibales retrace l’épopée désopilante qui commence dès que Troost découvre que Tarawa n’est pas le paradis tropical dont il rêvait. Passant d’une mésaventure cocasse à la suivante, il doit faire face à une chaleur inexorable et étouffante, à tout un assortiment de bactéries meurtrières, à une mer polluée, à des poissons toxiques, le tout dans un pays où la seule musique que l’on peut entendre, à des kilomètres à la ronde, n’est autre que « La Macarena ». Avec son amie, la vaillante Sylvia, ils vont passer leurs deux années à se battre contre des fonctionnaires gouvernementaux incompétents, contre toutes sortes de créatures d’une taille inquiétante, contre les caprices de l’électricité locale et contre des choix alimentaires plus que limités (sans parler de la consternante « crise de la bière ») ; et à s’accommoder, aussi, d’un étrange assortiment de personnalités du cru, parmi lesquelles figurent « Semi-Fredo », dont les facultés mentales ont été quelque peu diminués par les abus de substances variées, et le poète lauréat autoproclamé du pays (un Britannique plus porté sur les verres, petits et grands, que sur les vers).
Avec La vie sexuelle des cannibales, Maarten Troost nous offre un des récits de voyage les plus originaux et les plus drôles de ces dernières années. Un récit qui permettra au lecteur de mieux apprécier certains produits courants de la vie moderne, le café, les douches à volonté ou la presse à scandale, par exemple. Et qui pour une fois le laissera soulagé d’avoir vécu cette aventure par procuration.

Après ma lecture, mon verdict en quelques mots:

La Vie sexuelle des Cannibales est une démystification totale des mers du Sud. Un paradis qui en prend un sacré coup avec Maarten Troost.

Cocasse et incongru, franchement drôle et tout en autodérision, c’est un pur plaisir que de lire ce récit haut en couleurs, en odeurs et en fanfarons.

Chers citadins, besoin de quitter votre quotidien gris et maussade ? réfléchissez y plutôt deux fois qu’une avant de vous lancer, on ne sait jamais…

Maintenant que les beaux jours reviennent, ce récit de voyage est idéal pour se vider la tête et rêver un peu, le sourire au lèvres.

J’ai beaucoup ri grâce à Maarten Troost et j’espère que vous aussi !

Excellente lecture !

Juste pour connaître ce « paradis »:

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Catégories :LECTURES, RECITS DE VOYAGE

2 réponses

  1. Je ne connaissais pas du tout mais c’est exactement le genre de récit qui me plait. Je vais aller voir ça de plus près, surtout que je ne connais en plus pas encore l’éditeur…

Répondre à benebonnou Annuler la réponse.